Source des Brévilles
La source des Brévilles est située dans le nord-ouest du Val d’Oise (95). Il s’agit d’une résurgence naturelle de la nappe des Sables de Cuise captée pour l’alimentation en eau potable des communes limitrophes de Montreuil-sur-Epte et de Buhy.
Cette page a pour vocation de présenter une synthèse des études et suivis réalisés sur la source des Brévilles suite à sa contamination en phytosanitaires.
Une étude pour comprendre la pollution de la source des Brévilles
L’utilisation de la source des Brévilles pour l’alimentation en eau potable des communes de Montreuil-sur-Epte et Buhy a été remise en cause en 1999 parce qu’une contamination à l’atrazine et à la dééthylatrazine (principal produit de qégradation de l’atrazine) y est avérée depuis plusieurs années (données ARS citées dans Paranthoen -1999- et suivi ARS 2000 et 2001).
Dans le cadre du groupe régional Ile-de-France « Pollution des eaux par les produits phytosanitaires », sous-groupe 4 : « expérimentation sur site », l’étude de la source des Brévilles a donc été retenue. Les quelques informations disponibles au début de l’étude (décembre 1999) laissent penser que le site de Montreuil-sur-Epte constitue une unité hydrogéologique de taille restreinte (environ 3 km2) sans interaction avec des eaux superficielles, présentant un fonctionnement hydrodynamique a priori assez simple. Les usages en phytosanitaires sont exclusivement agricoles et six agriculteurs seulement sont localisés sur le
bassin
hydrogéologique supposé. Aucun corps de ferme ne se trouve sur le site : le risque de pollution ponctuelle est donc réduit.
Les agriculteurs présents sur le
bassin
ont accepté de modifier leurs pratiques culturales. Depuis avril 1999, les apports d’atrazine ont été totalement exclus. Un programme de substitution a été mis en place et le désherbage est effectué à l’aide d’acétochlore (molécule homologuée en France en 2000), en association avec d’autres molécules comme par exemple le bromoxynil.