La représentation cartographique qui en découle repose sur la définition de l’aléa de pollution potentielle des eaux souterraines et de surface et non sur celle du risque de pollution.
Les résultats de l’étude sont :
- La carte régionale de la vulnérabilité intrinsèque (cf. Figure 1 plus bas), c’est-à-dire la vulnérabilité due aux seuls facteurs naturels, des eaux souterraines à partir des données géologiques et hydrogéologiques disponibles sur la région présentant 3 classes de vulnérabilité :
- Classe 1 : vulnérabilité très forte : les pollutions potentielles arrivent rapidement dans la
nappe
(quelques heures à quelques jours tout au plus),
- Classe2 : vulnérabilité forte à moyenne : la pollution potentielle peuvent, très localement, parvenir rapidement dans la
nappe
, cependant, le plus souvent des freins existent (petit niveaux marneux ou argileux)
- Classe 3 : vulnérabilité moyenne à faible : les
nappes
d’eau souterraine sont protégées des pollutions par des niveaux argileux quasi-continus.
- La mise en évidence des différentes zones d’aléa de pollution des eaux, tant souterraines que de surface, par les produits phytosanitaires d’origine agricole (cf. Figures 2 et 3 plus bas) ;
- L’aptitude au ruissellement (cf. Figure 4 plus bas): ce critère a été déterminé selon 4 facteurs (la pente, l’occupation du sol, la lithologie et la densité de drainage). Grâce à ce critère, on peut remarquer que les zones préférentielles de ruissellement pour la Bourgogne correspondent :
- Aux zones de pentes relativement importantes (Morvan)
- Aux zone présentant une lithologie peu perméable (Argiles, marnes,…),
- Aux zones urbanisée fortement étanchéifiées.
- La détermination des secteurs prioritaires pour l’implantation des points du futur réseau régional de surveillance (cf. Figure 5 plus bas) (les cartes produites sont disponibles dans les annexes de l’étude).
Ils permettront également, par l’intermédiaire des nombreuses cartes produites, de contribuer à l’interprétation des résultats des analyses et de vérifier si la méthodologie, en matière de systèmes culturaux pénalisants, par exemple, ou de vulnérabilité des aquifères, est conforme aux résultats.
L’étude a également mis en évidence qu’en Bourgogne, si l’aléa des eaux de surface est modéré, il n’en est pas de même pour l’aléa des eaux souterraines qui, au contraire, est important sur une grande partie de la région du fait de systèmes culturaux pénalisants implantés le plus souvent sur des zones de forte vulnérabilité des eaux souterraines, notamment dans l’Yonne et en Côte d’Or.
Pour sa réalisation, à l’aide d’un système d’information géographique (
SIG
), ce travail offre pour l’ensemble de la région, grâce aux cartes d’aléa de pollution et aux cartes intermédiaires produites, une synthèse touchant les niveaux d’informations qui pourront être rapidement intégrés à d’autres synthèses. Ainsi, outre son objectif principal, la mise en place d’un réseau régional de suivi des produits phytosanitaires, dans les eaux souterraines et les eaux de surface, le travail produit, le travail produit peut être utilisé en tant que niveau d’informations
SIG
dans le cadre d’autres études. Il peut constituer un des volets d’un système de gestion des eaux.