Étude achevée (livrée en nov. 2023)
Le
bassin
versant de l’Argance appartient au
Bassin
Parisien. On y rencontre les formations hydrogéologiques principales suivantes :
- Les calcaires du Dogger, captifs sous les argiles et marnes du Cénomanien inférieur et du Jurassique supérieur.
- Les sables cénomaniens, présents partout dans le
bassin
versant.
- Les calcaires crayeux séno-turoniens, peu développés.
Le modèle hydrologique du
bassin
versant de l’Argance élaboré par le
BRGM
s’attache à reproduire les débits moyens journaliers de l’Argance à la Chapelle-d’Aligné et les niveaux piézométriques journaliers des sables cénomaniens à Villaines-sous-Malicorne de 1993 à 2023, à partir des précipitations journalières observées à Sablé-sur-Sarthe et de l’évapotranspiration potentielle journalière au Mans. Par ailleurs, les prélèvements en
nappe
et cours d’eau, tous usages confondus, sont pris en compte dans le modèle.
Les résultats suivants sont particulièrement intéressants :
- La pluie efficace (ruissellement + recharge des
nappes
) moyenne annuelle du
bassin
versant s’établit à 139 mm/an. La recharge quant à elle est en moyenne de 57 mm/an ;
- Le ruissellement est nul ou presque entre juillet et septembre ;
- Pendant cette période, le débit de l’Argance est quasi exclusivement assuré par la vidange des sables cénomaniens : ils contribuent à près de 95% au débit de l’Argance en moyenne. Cette observation est conforme à ce que nous avons pu démontrer antérieurement dans des bassins versants de Loire-Atlantique, Mayenne, et Sarthe.