B9A1 - Route de Périgueux (commune de Sourzac)

Où affleurent les calcaires bioclastiques karstifiés du Campanien supérieur (-73 Ma env. - Crétacé supérieur)
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Figure 1 - Les calcaires massifs de la Formation de Neuvic, dans la tranchée de la RD 6089 Figure 1 - Les calcaires massifs de la Formation de Neuvic, dans la tranchée de la RD 6089

Figure 1 - Les calcaires massifs de la Formation de Neuvic, dans la tranchée de la RD 6089

Géologie

Les falaises qui bordent la route sont entaillées dans une importante masse de calcaires du Campanien supérieur, qui peut se subdiviser en deux parties.
A la base, la Formation de Neuvic est constituée de calcaires wackestone [1] peu argileux, blanc crème à gris-jaune, en bancs moyens, assez massifs.

Ce sont des calcaires plus ou moins bioclastiques jaune à roux, packstone à grainstone [2], parfois recristallisés, contenant des débris d’échinodermes, bivalves, rudistes radiolitidés [3], bryozoaires, polypiers, mélobésiées [4] et de grands foraminifères (Orbitoides media). Localement des bancs métriques de calcaires noduleux alternent avec des microcalcarénites [5] en petits bancs, formant des séquences bien marquées.

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Figure 2 - Les calcaires jaunes aquifères de la Formation de Mussidan, à l’entrée de Sourzac Figure 2 - Les calcaires jaunes aquifères de la Formation de Mussidan, à l’entrée de Sourzac

Figure 2 - Les calcaires jaunes aquifères de la Formation de Mussidan, à l’entrée de Sourzac

Géologie

Les falaises qui bordent la route sont entaillées dans une importante masse de calcaires du Campanien supérieur, qui peut se subdiviser en deux parties.
Au sommet, la Formation de Mussidan, qui se caractérise dans toute cette partie du Périgord par ses faciès calcaires plus grossiers, jaunes, en bancs bien marqués. Sa puissance est habituellement de 50 à 60 m, mais peut se réduire à 15 m par suite de l’érosion à la fin du Crétacé. Les calcaires sont généralement bien karstifiés avec des dolines (comme la grande doline de Percasset à Villamblard) et de nombreux conduits souterrains (grottes du Cheyrat dans la même commune et de Gabillou dans celle de Sourzac).

Ce sont des calcaires plus ou moins bioclastiques jaune à roux, packstone à grainstone [1], parfois recristallisés, contenant des débris d’échinodermes, bivalves, rudistes radiolitidés [2], bryozoaires, polypiers, mélobésiées [3] et de grands foraminifères (Orbitoides media). Localement des bancs métriques de calcaires noduleux alternent avec des microcalcarénites [4] en petits bancs, formant des séquences bien marquées.

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Figure 3 - Vue générale du sommet du tuf de Sourzac sur lequel est bâtie l'église Figure 3 - Vue générale du sommet du tuf de Sourzac sur lequel est bâtie l'église

Figure 3 - Vue générale du sommet du tuf de Sourzac sur lequel est bâtie l'église

Géologie

Sur une puissance dépassant 6 mètres par endroit, ce tuf brunâtre, sur lequel fût édifiée la petite église romane, est assez induré mais très caverneux ; certaines cavités étant toujours alimentées en bicarbonate de calcium par l’eau très minéralisée de la source, qui passe sous la route nationale. De nombreuses empreintes de feuilles et de tiges de plantes peuvent s’y observer (joncs et phragmites notamment).

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Figure 4 - Source de Sourzac (Platel JP., 2013) Figure 4 - Source de Sourzac (Platel JP., 2013)

Figure 4 - Source de Sourzac (Platel JP., 2013)

Hydrogéologie

La particularité du petit village de Sourzac est de posséder une grosse source pétrifiante pérenne s’écoulant de façon très ancienne à la base de la Formation de Mussidan et qui a donné naissance, au cours de l’Holocène, à la très importante masse de travertin, sur laquelle est construite l’église.

La nappe d’eau, alimentée par la surface entre la vallée de l’Isle et celle de la Crempsoulie, et supportée par l’imperméable que constitue la Formation de Neuvic, est surtout contenue dans le réseau de conduits karstiques qui ont été creusés par la lente dissolution des calcaires de la Formation de Mussidan, tout au long du Tertiaire. Le cheminement de l’eau y est rapide, mais une partie de la réserve se trouve aussi dans la porosité interstitielle [1] des calcaires granulaires.

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