Paléoenvironnement
Après le dépôt des formations fluviatiles à
faciès
sablo-gravelo-argileux de l’Eocène inférieur et moyen, le comblement du
bassin
s’accélère à la suite de la
surrection
des Pyrénées. A partir de l’Eocène supérieur basal, tout le secteur est occupé par une très vaste plaine alluviale marécageuse à dépôts argilo-silteux, parcourue par des cours d’eaux divagants charriant des sables feldspathiques. Les chenaux gréseux à stratifications obliques sont typiques de la partie supérieure de cette formation des Molasses du Fronsadais.
Hydrogéologie
En termes d’hydrogéologie, les membres inférieur et moyen très argileux des Molasses du Fronsadais sont un aquitard très imperméable et puissant de plusieurs dizaines de mètres, qui supporte la
nappe
d’eau superficielle, souvent perchée, contenue le plus souvent dans la Formation de Castillon, quand sa fissuration et/ou karstification est significative. Mais quand les sables chenalisants du membre supérieur des Molasses sont présents, cette même
nappe
d’eau est préférentiellement contenue dans cet
aquifère
à forte
porosité
matricielle.
Illustrations
Parcourez les affleurements en cliquant sur les vignettes ci-dessous et découvrez les explications géologiques et interprétations hydrogéologiques.
Géologie
La base de la coupe est constituée par des argiles silto-carbonatées vert-jaune, visible dans le talus du fossé. Il s’agit du membre moyen de la Formation des Molasses du Fronsadais, dont les argiles à dominante de smectites ont souvent été exploitées, depuis de nombreux siècles, comme matière première pour la fabrication de poteries culinaires et par la suite de tuiles et de briques.
Au-dessus, le talus de la route montre la superposition d’une assise de quelques mètres de silts argileux, gris-jaunâtres, passage latéral de sables plus grossiers donnant parfois des grès, par une barre de calcaire blanchâtre, plus ou moins marno-crayeux à la base. Dans ces grès molassiques, les feldspaths et les micas sont abondants, ainsi que les minéraux lourds.