Paléoenvironnement
Alors que la
transgression
cénomanienne n’a pas atteint cette partie orientale du
Bassin
d’Aquitaine, une phase de sédimentation nettement marine de plate-forme carbonatée envahit le
bassin
pendant le Turonien inférieur. Très rapidement, ces
faciès
fins de plate-forme externe s’accumulent sur un vaste territoire qui a dépassé largement vers l’est les limites d’érosion de la formation.
Hydrogéologie
Comme les réservoirs du Tithonien et du Cénomanien ne sont pas présents dans ce secteur, ces terrains compacts, englobant les calcaires crayeux du Turonien inférieur et les marno-calcaires jurassiques comportant une phase argileuse significative, correspondent à un aquitard imperméable qui sépare les réservoirs du Kimméridgien inférieur et du Turonien supérieur. Sa puissance moyenne est de 170 m dans le nord du Lot-et-Garonne et l’ouest des Causses du Quercy quand la formation kimméridgienne n’est pas érodée. Elle peut dépasser localement 600 m à l’ouest d’une ligne Angoulême - Marmande.
Illustrations
Parcourez les affleurements en cliquant sur les vignettes ci dessous et découvrez les explications géologiques et interprétations hydrogéologiques.
Géologie
Le bas du coteau est entaillé par une petite carrière souterraine dont on voit encore l’entrée dans une masse de calcaires qui peut se subdiviser en deux parties :
Le pendage des couches crayeuses est important vers le nord-ouest, attestant de la tectonique compressive post-turonienne, en fait d’origine pyrénéenne pendant l’Eocène.