B13A1 - Affleurement de Sainte-Croix (commune de Carcarès - Sainte-Croix)

Observation des alluvions à galets de haut niveau (- 800 000 ans env. - Pléistocène inférieur)
B13A1

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Figure 1 - Alluvions à galets polygéniques de la haute terrasse (© Platel JP., 2015) Figure 1 - Alluvions à galets polygéniques de la haute terrasse (© Platel JP., 2015)

Figure 1 - Alluvions à galets polygéniques de la haute terrasse (© Platel JP., 2015)

Géologie

Dans ce secteur, la base de cette haute terrasse, attribuée avec réserve au Günz (notée Fu sur la carte géologique Tartas), est située à 35-40 m d’altitude relative au-dessus du cours de la Midouze. De nombreux forages ont traversé la totalité de cette formation, qui était aussi observable dans les anciennes gravières de Carcarès, Andresse et Sainte-Croix pour sa base et dans la tranchée de Marrein-Bigné, le long de la route N124 à l’est de Tartas, pour sa partie supérieure.
L’affleurement recoupe la base de cette formation, ici constituée par 4 à 8 m de galets de 5 cm de longueur en moyenne et pouvant parfois dépasser 10 cm, mélangés à des graviers grossiers et des sables argileux micacés, ocre-jaune à orangé. Leur nature est assez variée (quartz, quartzites gris et noirâtres, lydiennes, grès sombres, etc…). Vers le haut et sur le plateau, cette assise passe peu à peu à un sable fin, argileux, brun, à nombreux graviers et passées d’argile sombre à verdâtre, puis à une quinzaine de mètres de sables micacés, brun-roux, fins à moyens.

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Figure 2 - Partie d'un chenal à galets polygéniques des alluvions de la haute terrasse (© Platel JP., 2015) Figure 2 - Partie d'un chenal à galets polygéniques des alluvions de la haute terrasse (© Platel JP., 2015)

Figure 2 - Partie d'un chenal à galets polygéniques des alluvions de la haute terrasse (© Platel JP., 2015)

Paléoenvironnement

Les hautes terrasses couvrent de vastes étendues, les cours de l’Adour et de la Midouze n’étant pas encore séparés. On peut supposer que le paléo-cours commun avait plus de 15 km de largeur par endroits, dans le secteur entre Tartas et Mont-de-Marsan. Il s’agissait donc d’une très vaste plaine alluviale, au réseau en tresses, dont les chenaux au fort débit et aux vitesses rapides se recoupaient fréquemment à cause de leur caractère très divagant. Une image de ce type de phénomène est encore d’actualité à l’aval de Saint-Sever.

Hydrogéologie

Cette formation à porosité matricielle, cependant moyenne à cause d’une certaine teneur en argile, est localement dénoyée dans ce secteur, en haut du flanc de la vallée et elle contient donc pas de nappe d’eau.

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