Observation des sables gris ou jaunes de la Formation du
Sable
des Landes (s.l.) du Quaternaire (-1 Ma à -30 000 ans env. - âge Pléistocène moyen à supérieur).
Géologie
A la fin du Miocène inférieur, la mer se retire presque totalement du centre du
bassin
d’Aquitaine, laissant un ensemble de dépôts marins bordés par ceux de la série molassique, le tout constituant le substratum des épandages détritiques continentaux sablo-graveleux à lentilles argileuses. Organisés en 5 séquences deltaïques du Miocène moyen au Plio-Quaternaire, ils achèveront de combler l’ensemble des Landes.
De la base vers la surface ce sont : les formations des Sables fauves et des Glaises bigarrées (Miocène moyen à supérieur basal), la Formation d’Arengosse (Pliocène), la Formation d’Onesse et la Formation de Belin (Pléistocène inférieur), puis la Formation de Castets (Pléistocène moyen) et enfin le
Sable
des Landes éolien pelliculaire qui en dérive directement pendant les dernières dizaines de milliers d’années.
Hydrogéologie
Ces deux types de sables fins et les graviers des formations sous-jacentes contiennent une très importante
nappe
d’eau
phréatique
libre, couvrant toutes les Landes et dont le niveau est le plus souvent très proche de la surface (moins d’un mètre en hiver). Dans cet
affleurement
comme partout en bordure des ruisseaux et des crastes qui drainent la
nappe
, le réservoir sableux est totalement dénoyé, la surface
piézométrique
se raccordant au ruisseau du Caillaou.
Alors qu’elle avait servi pendant des siècles à l’alimentation humaine, malgré ses très mauvaises qualités (fer, pollutions bactériennes), cette
nappe
n’est plus exploitée que pour l’agriculture.
Géologie
La base du talus est creusée dans des sables gris-blanc, homométriques, de grains de quartz subanguleux, brillants, de la Formation de Castets, qui peut localement dépasser 20 m de puissance. Une très faible teneur en argile kaolinique est parfois présente.
Paléoevironnement
La Formation de Castets, alimentée en grande partie par les sables de la Formation d’Onesse, s’est déposée dans un environnement de plaine deltaïque, très peu pentée, parcourue par un chevelu très dense de réseaux fluviatiles anastomosés ; elle était régulièrement soumise à des phases sèches permettant la reprise éolienne du matériel sableux.