B11A5 - Affleurement de Tartas (commune d’Arue)

Où affleurent les grès roux fossilifères du Langhien-Serravallien (-14 Ma env. - âge Miocène moyen)
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Figure 1 - Affleurement de grès fossilifères et de sables fauves du Miocène moyen (Platel JP., 2014) Figure 1 - Affleurement de grès fossilifères et de sables fauves du Miocène moyen (Platel JP., 2014)

Figure 1 - Affleurement de grès fossilifères et de sables fauves du Miocène moyen (Platel JP., 2014)

Géologie

Deux niveaux marins sont localement connus dans le Miocène du secteur :

  • à la base, les faluns aquitaniens de Saint-Avit (Miocène inférieur), affleurant plus en aval le long de la Douze et assez peu le long de l’Estampon, ne sont pas visités dans cet itinéraire . Ce sont des sables argileux et des grès calcaires tendres, très riches en gastéropodes, aux faciès rapidement très changeants (faluns). Leur extension et la réduction de puissance attestent qu’ils ne se sont pas déposés sur la structure de Roquefort émergée pendant le Miocène ;
  • au sommet, les faluns serravalliens de Roquefort (ex « Helvétien » - 4 à 8 m d’épaisseur) sont les derniers sédiments marins sous les Sables fauves. Ils affleurent notamment dans la petite exploitation abandonnée de Tartas et en petites falaises dans les méandres de l’Estampon, entre la Braise et le ruisseau du Caillaou. Ce sont des grès calcaires grossiers mal lités, très riches en gros mollusques, dont des lumachelles à huîtres (Crassostrea gryphoïdes) et Megacardita jouanneti et des dents de squale.

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Figure 2 - Détail des coquilles d'huîtres et autres bivalves des Grès de Roquefort (Platel JP., 2014) Figure 2 - Détail des coquilles d'huîtres et autres bivalves des Grès de Roquefort (Platel JP., 2014)

Figure 2 - Détail des coquilles d'huîtres et autres bivalves des Grès de Roquefort (Platel JP., 2014)

Paléoenvironnement

Les nombreuses structures en mégarides attestent de forts courants tractifs sur des fonds grossiers à faible profondeur, soumis aux balancements des marées. Les milieux de dépôts variés correspondent à des environnements de baie, plus ou moins lagunaire, favorables à la prolifération des huîtres et autres gros bivalves.

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